Pour vous médecin généraliste :
Quand demander une scintigraphie ? Quelles sont les bonnes indications ?
Scintigraphie osseuse : quel usage ?
Cet examen est désormais quasiment systématiquement couplé à un scanner, augmentant la sensibilité et la spécificité de l’examen (= Scintiscanner).
- Douleurs diffuses inexpliquées : rachialgies chroniques, etc… Voir les cas clinique
- Bilan de douleurs d’origine arthrosiques : identification des lésions arthrosiques responsable des douleurs avant un éventuel traitement ciblé.
- Recherche d’une étiologie ostéo-articulaire aux douleurs.
- Recherche d’algoneurodystrophie : il s’agit de l’examen le plus performant pour la recherche d’algoneurodystrophie. Voir les cas clinique
- Recherche de fracture de fatigue Voir les cas clinique
- Bilan de rhumatisme inflammatoire.
- Bilan orthopédique notamment sur les prothèses de hanches, de genoux, d’épaules, avec bilan radiologique normal ou confirmation des anomalies visualisées à la radiographie. Voir les cas clinique
- Bilan de douleurs chez un patient à l’antécédent de néoplasie. Voir le cas clinique
- Recherche de localisation osseuse secondaire, notamment dans le cancer de la prostate.
Cet examen n’a pas d’intérêt :
- Pour la recherche de lésion de myélome (préférez le TEPSCAN).
- Pour le bilan d’extension du cancer du poumon, préférez le TEPscan.
Scintigraphie des parathyroïdes
Bilan d’une hyperparathyroïdie primaire ou secondaire.
Cet examen fait partie du bilan quasi-systématique dans la recherche d’adénome parathyroïdien, en complément de l’échographie cervicale, pour la recherche d’adénome et définir la stratégie chirurgicale (Hindié E 2017).